J.S. Bach – Air on the G String, Sarah Chang
Man Ray : Femme violon
Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur.
Stendhal
De violon, l’homme en vieillissant devient violoncelle, puis contrebasse : un corps épais, une voix grave et pas grand-chose à dire.
Gilbert Cesbron
Je tiens le flot de la rivière comme un violon.
Paul Eluard
Qui penserait que pour construire un violon, il faut d’abord tracer deux pentagones dans un cercle ?
Stradivarius
L’amour n’est pas seulement la plainte déchirante d’un lointain violon, c’est aussi le craquement triomphant d’un ressort de sommier.
C’est l’âme des aïeux qui, voyant qu’elle va continuer de survivre, chante dans les violons, les soirs des noces.
Blanche Lamontagne-Beauregard
L’amour n’est pas seulement la plainte déchirante d’un lointain violon, c’est aussi le craquement triomphant d’un ressort de sommier.
C’est l’âme des aïeux qui, voyant qu’elle va continuer de survivre, chante dans les violons, les soirs des noces.
Blanche Lamontagne-Beauregard
Corps de femme, blanches collines, cuisses blanches,
l’attitude du don te rend pareil au monde.
Mon corps de laboureur sauvage, de son soc
a fait jaillir le fils du profond de la terre.
je fus comme un tunnel. Déserté des oiseaux,
la nuit m’envahissait de toute sa puissance.
pour survivre j’ai dû te forger comme une arme
et tu es la flèche à mon arc, tu es la pierre dans ma fronde.
Mais passe l’heure de la vengeance, et je t’aime.
Corps de peau et de mousse, de lait avide et ferme.
Ah! le vase des seins! Ah! les yeux de l’absence!
ah! roses du pubis! ah! ta voix lente et triste!
Corps de femme, je persisterai dans ta grâce.
Ô soif, désir illimité, chemin sans but!
Courants obscurs où coule une soif éternelle
et la fatigue y coule, et l’infinie douleur.
Aux soupirs de l’archet béni,
Il s’est brisé, plein de tristesse,
Le soir que vous jouiez, comtesse,
Un thème de Paganini.
Comme tout choit avec prestesse !
J’avais un amour infini,
Ce soir que vous jouiez, comtesse,
Un thème de Paganini.
L’instrument dort sous l’étroitesse
De son étui de bois verni,
Depuis le soir où, blonde hôtesse,
Vous jouâtes Paganini.
Mon coeur repose avec tristesse
Au trou de notre amour fini.
Il s’est brisé le soir, comtesse,
Que vous jouiez Paganini.
Emile NELLIGAN (1879-1941)
<a rel=nofollow href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3927&u=11125583" title="Consulter les poèmes de : Emile NELLIGAN
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